Le SRM, la Rolls des capteurs de puissance

Je vous l’avais promis il y a quelques semaines, je m’apprête à vous présenter les différents types de capteurs de puissance. Mais si vous savez, ces drôles de compteurs qui permettent de révolutionner l’entraînement du cycliste ! Ayant moi-même décidé d’investir dans ce type de capteurs, je invite à profiter de mon étude de marché …

SRM, la précision allemande

Tout passionné de cyclisme qui se respecte a très certainement déjà remarqué que les pros ont quasiment tous le même compteur. Comment est-ce possible ? Non, ils n’ont pas tous le même sponsor, mais ils ont tous choisis la meilleur technologie actuelle pour leur capteur de puissance. Preuve de son succès, le vainqueur du Tour de France 2011 a gagné l’épreuve en utilisant sur chaque étape son SRM, même en contre-la-montre !

Quelle est la raison de ce succès ? Revenons quelques années en arrière … En 1986, un ingénieur allemand attiré par les applications de médecine, imagine un pédalier capable de mesurer la puissance instantanée développée par un cycliste lorsqu’il appuie sur les pédales. Il crée ainsi le premier SRM (Schoberer Rad Messtechnik) qui deviendra quelques années plus tard le pédalier que nous connaissons aujourd’hui.

Très vite, le succès est au rendez-vous chez les professionnels, car les plus grands d’entre eux sont séduits par cette nouvelle possibilité d’analyser leur entraînement. Tony Rominger, Lance Armstrong ou Greg Lemond sont autant de grands champions qui ont contribué à la renommé du SRM.

Le système le plus fiable ?

Le SRM, capteur de puissance sur Shimano Dura-Ace

Force est de constater que le système SRM jouit d’une popularité extraordinaire chez les coureurs professionnels aujourd’hui. Il faut dire que ce pédalier très spécifique capte les données à l’aide de 8 jauges de contraintes, ce qui garantit une très bonne précision de la mesure. Le coefficient d’erreur n’est en effet que de 1,5 % à 2 %, c’est-à-dire pas grand chose …

Le gros atout du SRM réside également dans son emplacement sur le vélo. Puisqu’il est positionné dans le pédalier, on peut facilement l’utiliser à l’entraînement comme en course, même en changeant de roues. Seul un changement de plateau peut affecter la prise de mesure. Il faut donc dans ce cas renvoyer le système en usine pour un recalibrage.

Le capteur de puissance des riches

Malheureusement, pour le commun des cyclistes, le SRM est quasiment inaccessible financièrement. Selon les versions, le tarifs du système complet (pédalier + compteur) varie entre 2600 € et 3800 €, soit le prix d’un vélo de moyenne gamme ! Cela fait cher la prise de mesure …
Autre défaut, et non des moindre, ce capteur étant situé dans le pédalier, il n’est pas facile de le changer de vélo. Même si la manœuvre n’est pas très compliquée, il faut quand même avoir quelques connaissances pour changer le pédalier d’un vélo. Et pour ceux, notamment les coursiers, qui utilisent plusieurs vélos (contre-la-montre, mulet, …) cela présente un petit désavantage.

Quoi qu’il en soit, le capteur de puissance SRM est aux yeux de beaucoup le plus performant actuellement, et sa longueur d’avance lui permet d’être leader dans les pelotons professionnels. Espérons pour les amateurs que nous sommes que le prix de ce système diminuera avec les années … Mais si jamais vous avez déjà les moyens, n’hésitez pas !

Le compteur SRM est disponible dans de nombreuses couleurs

4 thoughts on “Le SRM, la Rolls des capteurs de puissance

  1. Un vélo entre 2600e et 3800e c’est quand même du haut de gamme, au dessu ça devient plus du luxe

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