Les Boucles Tourangelles 2011, jour 1

Ce weekend avait lieu mon premier objectif de cette saison 2011, avec les Boucles Tourangelles. Cette course à étape organisée sous l’égide de l’UFOLEP avait pour terrain d’expression le sud de la Touraine, entre Tours et Châtellerault. Nous avions décidé en début de saison avec mes équipiers du Spinter Club Escobecques de disputer cette course loin de nos bases, mais qui était l’occasion de souder le groupe.

Première étape, le contre-la-montre par équipe

Le parcours de cette édition des Boucles Tourangelles commençait par un contre-la-montre par équipe de 13 km. Le profil présenté était légèrement vallonné, et l’arrivée était prévue dans le vélodrome du Grand Pressigny.
Après un bon échauffement d’une heure avec montée en régime progressive, notre équipe se présentait au départ sous un beau soleil. Notre organisation laissait à désirer, puisque nous venions seulement de définir l’ordre des relais, quelques secondes avant le départ.

Le premier kilomètre du parcours était constitué de deux côtes, que nous avions décidé de monter sans trop forcer, afin de garder tout le monde dans la roue et économiser nos forces pour le reste du parcours, plus roulant.
L’inexpérience de notre équipe éclatait au grand jour dès les premiers mètres, puisque la première bosse était avalée à grande vitesse, tout comme la seconde qui se profilait déjà sous nos roues. Nous appliquions l’inverse de nos plans !

Cette relative désorganisation allait nous couter cher, puisqu’un premier équipier se retrouvait lâché au bout de 500 mètres seulement. Notre réflexe fut le moins bon, puisque nous décidions sur l’instant de l’attendre, perdant de précieuses secondes. Voyant qu’il ne pouvait revenir, nous remettions la machine en route au bout d’une trentaine de secondes …

La suite du parcours se passait beaucoup mieux, mais la tension était palpable dans l’équipe. Heureusement, chacun assumait sa part de travail, et les relais s’enchaînaient jusqu’à l’arrivée.
Pour ma part, je me sentait particulièrement bien, et essayait d’appuyer un maximum sur les pédales. Cette première étape était déjà fini, et nous savions bien que nous venions de perdre beaucoup de temps sur les meilleurs. Effectivement, quelques heures plus tard, le résultat tombait avec une modeste 11ème place (sur 18 équipes engagées), et un retard d’1’45”, ramené à 1’30” comme le prévoyait le règlement.

Le contre-la-montre par équipe est avant tout un exercice de cohésion, et c’est ce qu’il nous a manqué sur ces 13 premiers kilomètres …

Deuxième étape, des crampes, toujours des crampes …

Le contre-la-montre par équipe à peine terminé, il était temps de regagner notre gite pour récupérer et se préparer pour l’étape de l’après-midi. Au menu, 92 km avec une première partie légèrement vallonnée, puis 60 km de plats, et une fin de course réservée aux costaux, avec 3 grosses montées dans les 20 derniers kilomètres.
L’analyse de ce parcours nous laissait deux possibilités : attaquer tout de suite pour prendre les échappées, ou attendre le final pour sortir avec les meilleurs.

N’ayant pas vraiment les moyens de peser sur la course, nous prenions le départ de cette seconde étape sans tactique réellement établie. Pour ma part, je décidais dès les premiers tours de roues d’attendre sagement la fin de course pour faire valoir mes qualités de grimpeur.
Dès le départ donné, les attaques fusaient, mais ce n’est qu’au bout d’une vingtaine de kilomètres que la bonne échappée prenait du champs. Trois hommes venait de prendre les devants, représentant les trois plus gros clubs de la course. Le peloton ne voulait pas faire l’effort, et ces trois hommes prenaient rapidement plus de deux minutes d’avance.

Mais comme pour les pros, avec trois coureurs contre un peloton complet, la lutte était inégale. A environ 35 km de l’arrivée, le club de Margny-les-Compiègne prenait les commandes, et faisait rouler ses hommes en tête de peloton. Avec une vitesse et une facilité impressionnante, nous revenions comme des fusées sur les trois pauvres fuyards qui ne pouvait pas faire grand chose.

La fin de parcours et ses côtes approchaient à grand pas, et je me forçait à rester dans les premières positions du peloton. La première bosse était avalée à toute vitesse, et mon bon placement me permettait de placer une grosse attaque au sommet. Quelques coureurs me suivaient, mais le peloton roulait vraiment fort et nous étions revus quelques centaines de mètres plus loin.

La seconde grosse montée arrivait déjà, et dès les premiers pourcentages, je sentais mes muscles se raidir, et les crampes arriver … Rien ne pouvait plus m’énerver, mais j’essayais de garder la situation en main, en montant à un rythme convenable. J’étais rattrapé au sommet par un coéquipier et un petit groupe. Je m’accrochais pour basculer dans ces roues, mais il nous restait un gros trou à boucher avec le peloton. Malgré mes crampes, je roulais comme un forcené pour revenir, ce qui était fait juste avant d’attaquer une troisième bosse.

Une fois encore, je devais laisser filer les meilleurs, et basculait une nouvelle fois avec mon équipier et un petit groupe d’attardés. Il fallait encore se mettre à la planche pour boucher un nouveau trou, ce qui nous permettait de revenir sur un petit groupe à 1 km de l’arrivée.
La ligne étant tracée au sommet d’un long faux plat, je donnais tout ce que je pouvais dans le sprint, mais il ne me restait malheureusement plus beaucoup de forces …

Je terminais cette seconde étape à la 34èmeplace, dans le même temps que le 20ème, et avec 3 coéquipiers, tout aussi impressionnés que moi par le niveau général …

La suite dès demain sur le blog …

3 thoughts on “Les Boucles Tourangelles 2011, jour 1

  1. Salut Guy !

    Les photos ne sont pas encore apparues sur le site officiel, mais le photographe de la course était très actif ce weekend. Il devrait donc y avoir de beaux clichés, que je rajouterais à l’article dès que possible.
    Je te tiens au courant …

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