Ce weekend, j’avais rendez-vous dans la commune de Pont-sur-Sambre pour une course en 3ème catégorie FFC.Au programme de ce samedi, un circuit de 4,7 km à parcourir 21 fois, pour un total d’environ 100 km.
A ma grande surprise, la participation était relevée puisque nous étions pas moins de 98 coureurs au départ de cette course. Le circuit concocté par le VTT Pontois était très intéressant, et surtout très sécurisé. De grandes routes assez larges, de longues lignes droites, un revêtement plutôt agréable, et surtout, une belle côte de 500 mètres à gravir à chaque tour.
Une course mi-figue, mi-raisin
Comme d’habitude, dès le départ donné, tout le monde part à bloc, et les attaques fusent de tous les côtés. La première ascension est avalée rapidement, mais à ma grande surprise, aucun groupe n’arrive franchement à se détacher. Deuxième tour, troisième, quatrième, … La situation ne change pas, chaque tentative est rapidement avortée. Effectivement, la seule côte du parcours est tout de suite suivie par un long faux plat descendant, terrain très favorable au peloton.
De mon côté, je suis prudent et reste sagement dans les roues, sans trop souffrir. Il faut de temps en temps se mettre à la planche pour rester dans la première partie du peloton, mais le circuit est finalement assez facile.
A mi-course, un groupe de 4 coureurs arrive à prendre un petit avantage d’une dizaine de secondes. Toujours en point de mire pour le peloton, cette échappée parvient à maintenir son maigre avantage.
A 35 km de l’arrivée, à la faveur d’une vague qui me propulse dans les premières places du peloton, je me décide à faire la course devant. Un coureur devant moi attaque, je réagit immédiatement et prend sa roue. C’est parti pour un petit raid qui durera 10 km. Je suis à bloc et me fait remonter par quelques coureurs, mais parviens à rester au contact de ce petit groupe qui navigue 300 mètres devant le peloton.
La frustration au rendez-vous
Ce peloton reste menaçant et nous reprend à 25 km de l’arrivée. Au même moment, je ressent une violente crampe à la cuisse gauche. Je bois immédiatement un demi-bidon, ça passe rapidement, et me revoilà à l’attaque … pas pour longtemps. Dès que je me remet à fond, la crampe reviens, et je me fais rapidement reprendre par le gros peloton. Dans la côte qui arrive à grand pas, ça accélère. C’est à ce moment que je décroche complètement, impossible de tourner les jambes, je suis collé ! Me voilà lâché alors que mon cardio affiche seulement 140 pulsations/minutes.
Je fais un tour en roue libre histoire de faire passer ma crampe, et met pied à terre à 20 km de l’arrivée. Le petit groupe de 4 parti à mi-course se fait rattraper par quelques coureurs dans le dernier tour, et c’est un sprint à 10 qui détermine le vainqueur. J’aurais tellement aimé pouvoir en faire partie !
Cette course de Pont-sur-Sambre est donc à la fois frustrante et rassurante. Je suis maintenant convaincu que je peux jouer la gagner sur des circuits un peu difficiles, et c’est dur à accepter de devoir mettre pied à terre alors que j’étais dans les premières positions. Il va falloir s’entraîner dur pour améliorer ma résistance à l’effort, et pouvoir tenir la distance.
One thought on “Des crampes à Pont-sur-Sambres”